Paul Kappler Photographies
Amateur passionné depuis plus de 40 années, je suis autodidacte.
J’ai longtemps pratiqué l’argentique que j‘ai délaissé il y a trois ans à l’occasion d’ un trek au Nepal, essentiellement en raison du poids de mes boitiers et objectifs que je ne voulais pas porter à plus de 5000m....En fait, j’ai réalisé alors que le numérique présentait bien d’autres avantages et depuis lors je n’utilise plus que ce type de support.
J’ai été particulièrement actif dans le domaine photographique ces dix dernières années durant lesquelles j’ai cessé mon activité professionnelle précédente pour vagabonder en Asie et en Afrique et pratiquer la «photographie de rue». J’ai pu former mon regard grâce aux ouvrages de Raymond Depardon, Willy Ronis et tant d’autres qui m’ont fait rêver mais qui m’ont aussi transmis ce virus de la recherche de l’image et de "l’instant décisif".
J’aime observer et surprendre.
Mon sujet préféré est de montrer la condition des femmes et des enfants dans le monde à travers leurs attitudes dans la vie quotidienne. Je photographie vite pour déranger le moins possible; du reste c’est un grand avantage du numérique car il permet la prise de vue - sans visée frontale particulièrement agressive - à l‘instar des vieux boitiers 6/6 Rolleiflex.
Mon parcours reste bien entendu fort modeste au regard de l' ‘immensité des paysages des déserts de la Mauritanie, des vastes étendues du Mali et du Burkina Faso et des hauteurs de l’Himalaya, des fleuves mythiques comme le Niger et le Mekong. Il reste en outre très limité par rapport à l’extrême diversité et richesse des populations croisées au cours de ces pérégrinations.
Mes rencontres furent souvent très chaleureuses, parfois drôles ou graves, souvent émouvantes et l’enjeu fut de fixer ces instants éphémères et magiques à travers l’objectif et à mon retour, de leur redonner toute leur liberté en les partageant.
J’ ai toujours privilégié le Noir et Blanc car j’aime la radicalité de la composition et des contrastes qui sont nécessaires; je crois aussi que cela permet d’aller à l’essentiel pour sublimer un regard ou une atmosphère.
J’ai fait une entorse à cette pratique à l’occasion d’un séjour en Iran car il me semblait que la couleur présentait un intérêt majeur pour le sujet.
